CAP HORN

CAP HORN

Année 2017
Dimensions 87 x 49 x 26 cm

Le trois-mâts Dalgonar avait appareillé de Callao le 23 septembre 1913, par beau temps.
Le 9 octobre par 31°24' Sud et 86° 25' Ouest, il vente en tempête. Une énorme lame s'abat par tribord sur le navire qui s'incline et reste couché, les basses vergues touchant l'eau, la mer déferlant sur lui : le lest avait glissé.
Le capitaine ordonne d'attaquer le gréement et de mettre à flot les baleinières, mais elles se brisent.
À huit heures du soir, les survivants sont rassemblés sur l'arrière de la dunette. À minuit la tempête n'a pas faibli et l'on s'attend à chaque instant à voir le navire chavirer.
Le 10 octobre à 4 heures on aperçoit un feu vert par bâbord avant. On lance des signaux auxquels le trois-mâts Loire de Dunkerque répond. Il vire de bord. Mais la tempête rend toute tentative de sauvetage impossible.
Les deux nuits suivantes sont atroces. Le 13 enfin ceux de la Loire parviennent à établir un va et vient entre les deux navires.
Tous sont sauvés.
Le 10 décembre 1913, l'épave dérivante du Dalgonar est aperçue.
Le 14 février 1914, elle est de nouveau identifiée, continuant à dériver vers l'ouest. Elle s'échouera finalement sur un récif de corail, à plusieurs milliers de milles du point où elle avait été abandonnée.
L'ex-voto évoque le long voyage sous les eaux du navire abandonné, et les pensées qui firent tenir les marins, au creux de l'angoisse. L'un d'eux était natif du Conquet.

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